Reçu sur l’émission Prime Politique le weekend dernier, Antoine Guedou Vissetogbe, président du parti Grande Solidarité Républicaine (GSR), a levé le voile sur l’épineuse question de siège des partis politiques existants au Bénin.
Lors de son intervention sur Prime News TV Bénin au cours de l’émission hebdomadaire animée par Stanislas Amoua, le président Guedou a souligné l’importance de l’unité nationale et de la collaboration pour bâtir une nation forte. « Nous avons estimé que c’est ensemble que nous allons construire ce pays; c’est la main dans la main que nous allons avancer », a-t-il martelé. Il se dit par ailleurs étonné de la récente déclaration du ministre de l’intérieur affirmant que le parti GSR serait un parti d’opposition. Il a précisé que << le ministre a refusé de publier l’enregistrement au Journal officiel, malgré les obligations légales. Voilà curieusement comme si tous les ministres de l’intérieur sont les mêmes >>. L’homme note un manque de transparence dans le processus.
D’autres part, le représentant du GSR a également critiqué le rapport d’audit qui a été publié, en justifiant qu’il a méprisé ses propres principes. « Lorsque vous faites un audit, vous devez envoyer le rapport aux concernés pour qu’ils puissent faire des observations, mais celà n’a pas été le cas », a-t-il expliqué. De plus, il a souligné que la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) n’a pas respecté sa méthodologie en ne contactant pas le point focal du parti, ce qui a entravé leur capacité à répondre aux préoccupations soulevées.
Pour ce qui est des sièges, Guedou a précisé que le parti Grande Solidarité Républicaine possède un siège à Cotonou et d’autres dans plusieurs départements, bien que certains aient été temporairement fermés pour des raisons financières. » Il est impossible pour un parti qui n’a pas de financement public d’avoir des sièges dans toutes les communes », a-t-il affirmé, soulignant les défis financiers auxquels son parti est confronté. Il a en outre rappelé que les cotisations des membres ne suffisent pas à couvrir les coûts de location des sièges.
En fin d’émission, l’invité de Stanislas Amoua n’a pas manqué de faire une plaidoirie pour une meilleure reconnaissance et un soutien financier pour les partis politiques comme le GSR, qui contribuent à la vie démocratique du pays. « Nous devons être subventionnés », a-t-il insisté, rappelant que les partis politiques jouent un rôle crucial dans la construction de la nation. Le dialogue politique est essentiel pour garantir que toutes les voix soient entendues et que les partis puissent fonctionner efficacement, même sans sièges au sein des institutions.
Kenneth SALANON (Stag)