Le gouvernement de Guinée équatoriale a annoncé l’installation imminente de caméras de surveillance dans tous les bureaux des administrations publiques. Cette décision fait suite à l’affaire Balthazar, un scandale qui a récemment secoué le pays et a mis en lumière des comportements indécents au sein de l’administration.
Le vice-président Teodoro Obiang, dans un message publié sur X (anciennement Twitter) le 05 novembre 2024, a souligné l’importance de cette initiative. « Nous avons pris cette disposition pour garantir le respect de la loi par les fonctionnaires et éradiquer les comportements illicites », a-t-il déclaré. Il a ajouté que toute personne impliquée dans des actes répréhensibles sera confrontée à des mesures sévères, affirmant ainsi la volonté du gouvernement de protéger l’intégrité de l’administration.
En parallèle, Teodoro Nguema Obiang Mangue a ordonné la suspension immédiate des fonctionnaires identifiés dans des vidéos personnelles qui circulent sur les réseaux sociaux. Une enquête a été ouverte pour clarifier les faits et situer les responsabilités.
Pour contrer la diffusion de ces vidéos compromettantes, le gouvernement a également décidé de restreindre le téléchargement et le partage de fichiers multimédia via les données mobiles sur WhatsApp. Cette mesure vise à limiter la propagation d’informations potentiellement nuisibles à l’image de l’État.
Cette série d’initiatives marque ainsi une étape significative dans la lutte contre la corruption et les abus au sein de l’administration publique en Guinée équatoriale. Le gouvernement espère par ce fait, restaurer la confiance du public et promouvoir un environnement de travail plus éthique et respectueux. Les yeux sont désormais fixés sur la manière dont elles seront mises en œuvre et l’impact qu’elles pourraient avoir dans les mois à venir.
Kenneth SALANON (Stag)
