La question de mobilisation des ressources notamment 1 000 milliards de dollars, pour aider les pays en voie de développement à lutter contre le changement climatique est toujours ouverte en Azerbaïdjan. À quelques jours de la fin de la CoP29, les négociations entre les pays riches et les pays en développement sont toujours dans l’impasse.
Chaque année, la COP se réunit pour déterminer les ambitions et les responsabilités en matière d’action pour le climat , définir et évaluer les mesures en faveur du climat. Les dirigeants mondiaux se sont réunis cette année à Bakou, en Azerbaïdjan. Et à l’occasion de ce sommet mondial sur l’action climatique, les pays africains réclament 1300 dollars par an sous forme de subvention et non de prêts . Ceci pour faire face à la transition énergétique et aux catastrophes climatiques. Mais les occidentaux quant à eux , soutiennent que leurs fonds ne peuvent couvrir qu’une fraction de ce montant misant ainsi sur le secteur privé et d’autres contributions.Les négociations entre les pays riches et les pays pauvres sont ainsi bloquées en cette deuxième semaine de la CoP 29 qui prendra fin le 22 Novembre prochain.
Sensible aux réticences des Occidentaux, le patron de l’ONU Climat, Simon Stiell, a souligné qu’il est dans leur intérêt de payer davantage pour sauver le climat: « Aucune économie, pas même celles du G20, ne va survivra à un réchauffement mondial effréné, et aucun ménage n’échappera à l’inflation sévère qui en découlera » a t-il declaré.
Laure LEKOSSA