Véronique Tognifodé, Me Huguette Bokpè Gnacadja et autres autorités à la marche

Violence faite aux filles et aux femmes : le gouvernement et ses partenaires militent pour un épanouissement plus complet de la femme

Véronique Tognifodé, Me Huguette Bokpè Gnacadja et autres autorités à la marche
Véronique Tognifodé, Me Huguette Bokpè Gnacadja et autres autorités à la marche

À travers une marche symbolique, les citoyens et les acteurs engagés dans la défense des droits des femmes au Bénin ont élevé la voix contre la banalisation des violences faites aux filles et aux femmes. Cet événement a eu lieu le samedi 7 décembre 2024, dans la ville de Parakou.

La Ministre des affaires sociales et de la microfinance
La Ministre des affaires sociales et de la microfinance

L’INF et ses partenaires lèvent à nouveau la voix contre la banalisation des violences faites aux femmes et aux filles.

Les violences basées sur le genre se multiplient de manière alarmante dans la société béninoise. Et lorsque l’on parle de genre, il est impossible d’ignorer celles qui, en premier lieu, sont exposées à ce phénomène : les femmes et les filles. C’est pourquoi le gouvernement béninois, à travers l’Institut National de la Femme (INF), poursuit sa politique de protection des droits des femmes en agissant pour leur donner une voix et transformer les mentalités.

Dans la continuité de ses efforts, l’INF a lancé, comme chaque année, la campagne des 16 jours d’activisme, qui a débuté le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et qui prendra fin le 10 décembre 2024, lors de la Journée des droits de l’homme. Cette campagne porte sur le thème : « Riposter et se reconstruire après les violences » et la marche du 7 décembre s’inscrit pleinement dans cette dynamique.

Au cours de cette marche, qui constituait la dernière de cette campagne de sensibilisation, les participants, pancartes en mains et déterminés à se faire entendre, ont dénoncé la banalisation des violences faites aux femmes et aux filles. Ils ont par ailleurs invité les autorités à une sanction rigoureuse des auteurs de violences sexuelles contre les mineurs.

Un engagement partagé par de nombreuses personnalités

A cet effet, la ministre Véronique Tognifodé et la présidente de l’INF, Huguette Bokpè Gnancadja, ont affirmé que le Bénin fait partie des pionniers dans la sous-région ouest-africaine en matière de lutte contre les violences basées sur le genre. Et qui mieux que l’INF, initiative du gouvernement du président Talon, dont la mission est de promouvoir la femme sur les plans politique, économique, social, juridique et culturel, pour porter cette lutte ?

De nombreuses autorités ont participé à cette marche de sensibilisation, parmi lesquelles Mariam Chabi Talata, Vice-Présidente de la République du Bénin, Richmond Tiémoko, Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population ; le Représentant de l’UNICEF, le Préfet du Borgou, la Coopération Suisse, à travers l’UGP-PAEG, l’OMS, le Maire de la ville de Parakou ainsi que des élus municipaux et locaux, des leaders religieux et traditionnels et plusieurs autres partenaires.

Abdoul Majid Arsène OGOUGBE

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