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Période de fin d’année et insécurité routière : ce que chaque Béninois doit savoir

Vue de la circulation à Cotonou
Vue de la circulation à Cotonou

Les périodes de fin d’année sont généralement synonymes de forte mobilité. De part et d’autre, chaque foyer s’active pour préparer et accueillir les fêtes dans les meilleures conditions. Invité sur l’émission Le Décryptage de Prime News TV Bénin le 10 décembre dernier, Josué Wawo a abordé la question de la sécurité routière pendant cette période festive. Il a également rappelé aux Béninoises et Béninois, les réflexes à avoir en tant qu’usagers de la route.

Josué WOWO, Chef division Education Statistiques/Annexes CNSR-Cotonou (à droite)
Josué WOWO, Chef division Education Statistiques/Annexes CNSR-Cotonou (à droite)

Décembre, mois des fêtes, est également celui où la circulation dans les grandes villes s’intensifie. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation comme l’augmentation du nombre de véhicules, les déplacements fréquents, sans oublier que la conscience collective identifie le mois de décembre au mois où le taux des accidents de la circulation reste élevé. Et même si les statistiques peuvent parfois indiquer le contraire, la prudence doit être de mise en tout temps, que ce soit en décembre ou à tout autre moment de l’année. Cependant, puisqu’il s’agit de la période de fin d’année et que décembre est symboliquement lié à celle-ci, il est important de rappeler aux citoyens béninois les comportements à adopter sur la route, en particulier pendant cette période festive pour éviter des situations indésirables. C’est dans cette optique que Josué Wawo, chargé de l’éducation et des statistiques au Centre National de Sécurité Routière de Cotonou, a partagé ses recommandations.

Les comportements à risque, principales causes des accidents de circulation

Les comportements à risque en matière de circulation routière désignent toute attitude, action ou conduite d’un usager de la route qui augmente la probabilité d’un accident ou d’un incident sur la voie publique. Ces comportements mettent en danger la sécurité du conducteur, des passagers, ainsi que des autres usagers de la route, tels que les piétons, les cyclistes et les autres automobilistes. À cet effet, les excès de vitesse, les surcharges, aussi banals qu’ils puissent paraître, figurent parmi les comportements à risque à l’origine des accidents de circulation. De même, d’autres attitudes imprudentes, comme l’utilisation du téléphone portable au volant, le non-port du casque ou de la ceinture de sécurité, sont également des facteurs de risque importants.
Selon les propos de l’expert Josué Wawo, les statistiques montrent que les comportements à risque connaissent un pic pendant les fêtes, même si cela ne fait pas de décembre le mois le plus meurtrier de l’année. « Pendant cette période, on constate une multiplication des infractions et des comportements à risque », souligne-t-il. Il ajoute que « Certains conducteurs obstruent la circulation en discutant au téléphone dans leur voiture, bloquant ainsi les véhicules derrière eux. D’autres perdent leur concentration parce qu’ils sont au téléphone. » Autant de mauvaises conduites liées à la méconnaissance du code de la route par bon nombre de citoyens, qu’ils soient au volant de véhicules à quatre, trois ou deux roues.

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Que faut-il faire ?

Il n’est pas nécessaire de réinventer la roue selon l’expert. La sécurité routière en cette fin d’année repose avant tout sur l’application quotidienne de certaines attitudes, à la fois réfléchies et spontanées. Tout comme il est impossible de forcer un citoyen à adopter une conduite responsable, la sécurité de chacun sur la route dépend de la volonté collective. « Le téléphone réduit votre vigilance. C’est un objet de distraction. Même avec les kits mains libres, il reste déconseillé d’utiliser son téléphone en conduisant. Je recommande plutôt de s’arrêter et de prendre l’appel en toute sécurité », conseille-t-il. Il n’a pas manqué de rappeler l’importance de respecter les limitations de vitesse et de modérer la consommation d’alcool. « L’alcool multiplie tous les risques d’accident, c’est un poison. La manifestation de la joie ne se trouve pas dans le verre », conclut-il. Quoiqu’on en dise, contrairement à ce qui est ancré dans la conscience collective, les statistiques révèlent que décembre reste de loin le mois le plus meurtrier de l’année.

La Rédaction

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