Comme s’ils étaient dans un challenge pour éprouver le dispositif sécuritaire à l’échelle nationale, les individus mal intentionnés ne font que parler d’eux de la mauvaise manière en semant la terreur dans le rang des populations. Ces derniers temps et dans plusieurs localités du pays, des assassinats, meurtres et autres actes d’horreur, ont été enregistrés plongeant des communautés et des familles dans la tristesse de la perte d’un proche ou d’un parent. Les cas les plus récents restent les découvertes macabres dans les communes de Houéyogbé, Za-Kpota, Dogbo pour se limiter à ces trois zones.
Dans l’un ou l’autre de ces endroits, les populations ont été dans la stupéfaction de ce qu’elles ont vu. Des corps découverts ou exhumés par les bourreaux, c’est le triste fait observé ces moments-ci. Une situation qui laisse perplexes les citoyens plongés dans la peur du lendemain. Ils craignent constamment pour leur sécurité car ne sachant plus de quoi l’instant suivant sera fait. Plus effrayante, la tragédie enregistrée à Dogbo précédée de l’enlèvement de la victime, un dirigeant d’église devant sa famille, laisse plus d’un pantois et installe dans une incertitude totale sur sa sécurité même dans sa propre maison.
Et tous ces événements réunis font penser à un plan mis en branle par des sans foi ni loi pour déstabiliser le dispositif sécuritaire concocté par les autorités pour assurer la quiétude des populations. C’est connu que l’insécurité au taux zéro (0) n’existe pratiquement pas. Mais c’est très ahurrissant que des actes de l’ordre de ceux mentionnés plus haut soient de plus en plus enregistrés. Et sans remettre en cause les efforts sécuraires dans le pays, on souhaite que les autorités ayant à charge le secteur et la hiérarchie policière redoublent de stratégies pour mettre hors d’état de nuire ces individus qui érigent l’atrocité en trajectoire et qui éprouvent le dispositif mis en place pour assurer la sécurité des uns et des autres et de leurs biens et ainsi garantir leurs mouvements d’aller et de venir sans crainte. La moindre des libertés d’ailleurs.
La Rédaction