Des signes de dépression

Dépression chez les jeunes : Tout savoir sur les dispositions à prendre

Des signes de dépression
Des signes de dépression

«Le téléphone portable oui, mais le contact avec l’être humain apporte beaucoup», conseille Jérémie Orou, psychothérapeute spécialiste de la famille et du mariage

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La dépression chez les jeunes est un phénomène croissant qui suscite une préoccupation mondiale. Cette forme de trouble mental, souvent sous-estimée, se manifeste par une tristesse persistante, une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes et un sentiment d’inutilité. Jérémie Orou, psychothérapeute spécialiste de la famille et du mariage évoque ici les causes, les signes et les solutions possibles pour prévenir ses conséquences souvent dramatiques.

Journaliste : Que pouvons-nous comprendre par la dépression et quelles sont ses principales causes spécifiquement chez les jeunes ?

Jérémie Orou : La dépression, c’est quelque chose de réel qui peut atteindre n’importe quelle couche de la société notamment les jeunes. Pourquoi les jeunes? Parce qu’ils sont à l’âge de l’ambition, des perspectives de planification des projections pour leur avenir et avec leurs incertitudes, s’ils ne sont pas suffisamment préparés, ils peuvent aller dans la dépression. La première chose, c’est l’éducation. Il faut que les parents puissent donner l’éducation en conséquence à l’enfant qui leur permettent de savoir résister devant les situations, qu’il ne reçoit pas une éducation qui le rend vulnérable; qu’il soit fort devant les situations.

Quels sont les signes et symptômes permettant de détecter une dépression chez un jeune ?

Il y aura forcément qu’il faut conseiller les parents àt donner aux enfants, une éducation conséquente, c’est un développement psychologique conduit par un père et une mère, donc les personnes issues des éducations mono-parentales seront beaucoup plus vulnérables, les personnes dont les formatages psychologiques sont beaucoup plus vulnérables, les personnes qui ont des zones de vie dont le développement psycho-affectif sont beaucoup plus ancrés à basculer dans la dépression. Dans ce contexte, il faut d’abord que nous puissions donner aux enfants une bonne éducation. C’est la première chose, la deuxième chose, il faut que nous puissions aider les jeunes à une socialisation.

Parlant de la dépression, est ce que l’on peut indexer les réseaux sociaux comme un facteur déterminant ?

J’en venais, l’ordinateur oui, le téléphone portable oui, mais le contact avec l’être humain apporte beaucoup. Ce n’est pas parce que nous avons un téléphone, nous avons un ordinateur que nous n’allons plus avoir d’amis. » Tu fais un million de vues sur les réseaux sociaux mais lorsque tu organises ton anniversaire combien de personnes viennent parmi tes 1000 abonnés, combien de personnes tu vois? » Donc il faut qu’on puisse conseiller les jeunes à quand même continuer à mettre un accent sur l’association, les interactions humaines, les relations pour vivre ensemble. Voilà un peu, monsieur le journaliste, les conseils qu’on peut donner et comme on le dit souvent, il faut aller pas à pas, ne pensez pas qu’on va tout obtenir d’un coup.

Quelles solutions, qu’elles soient médicales, psychologiques ou sociales, peuvent être mises en place pour prévenir et traiter la dépression chez les jeunes ?

Là, je dirai qu’il faut d’abord que notre éducation soit conséquente, graduelle pour nous permettre de fixer des objectifs tournés et si on ne les atteint pas, on les reformule et vous verrez que chacun aura chaque jour, l’espoir nécessaire pour aller de l’avant et ne basculera pas dans une détresse. Donc, il faut que les jeunes puissent s’extérioriser, identifier des mentors en grandissant. Il faut que nous puissions demander à nos jeunes d’avoir des mentors. Quand quelqu’un va mal, il faut s’approcher de celui-ci ou celui-là pour lui dire, écoute voilà c’est quand même une relation avec une fille, voilà voilà écoute si tu veux etc… Donc il faut qu’il y ait des bonnes personnes à qui les jeunes vont se confier et ça c’est la première chose; la deuxième chose, il ne faut pas partager les informations sur votre dépression avec des personnes qui ne pourront pas vous aider. Il y a des gens qui sont au doigt de l’éclatement d’une dépression et d’autres diront laisse tomber, ça arrive à tout le monde, etc etc.. Est-ce que vous connaissez son seuil de vulnérabilité, est-ce que vous connaissez sa capacité psychologique, tant de questions à se poser.

Votre mot de la fin ?

Pour finir, je conseillerai aux jeunes de se donner une vie épanouissante à travers le sport, les jeux de solidarité, les activités d’entraide.

La rédaction

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