
Les juridictions appelées à décourager ces déviances
Comme c’est malheureusement le cas à la fin de la plupart des régimes en Afrique, les derniers mois de l’exercice du pouvoir d’Etat sous la rupture ne font pas exception aux récurrents débats en lien avec le 3ème mandat. Et cette semaine, les interventions enregistrées dans les médias et sur divers canaux digitaux sont allées en grande partie dans le sens du sujet suite à une sortie médiatique du prêtre du Fâ et membre du Comité national des rites Vodun, David Koffi Aza.
Faisant un lien direct entre les interprétations du Tofâ 2025 et la gestion du pouvoir d’Etat, David Koffi Aza appelle clairement à un 3ème mandat au profit du Chef de l’Etat Patrice Talon. Dans une émission au lendemain des Vodun Days pour situer l’opinion sur certains aspects de l’événement notamment la phase de consultation du Fâ et les implications possibles, David Koffi Aza a clairement fait savoir que l’oracle recommande le maintien au pouvoir du Président Patrice Talon qui finit ses deux mandats constitutionnels en 2026. Un pan de l’intervention télévisuelle de ce dignitaire du Fâ qui n’a pas reçu bon accueil au sein de l’opinion. S’il est vrai que l’homme en question a toujours été estimé par ses compatriotes, il est d’autant plus vrai que cette position affichée n’a pas contribué à soigner son image. Et mettant désormais David Koffi Aza sur la liste de ceux incitent le Chef de l’Etat au 3ème mandat ou du moins, ceux qui appellent Patrice Talon à violer la Constitution, plus d’un pensent que c’est la peur de manne qui est à la base de ces agitations et de ces comportents anticonstitutionnels. De leur avis, le fait de savoir que le Président Patrice Talon finit en 2026 installe dans leur tête, la psychose d’être sevré à cette échéance en attendant toute éventuelle recomposition. Désormais au Comité national des rites Vodun, David Koffi Aza est répertorié sur la liste de ces hommes et femmes qui jouissent des retombées de la rupture et donc, développe par son intervention, une attitude intéressée. Une situation à laquelle on invite les pouvoirs juridictionnels à réagir avec la rigueur qui sied pour décourager les partisans de cette option afin de faire respecter les dispositions de la loi fondamentale.
La Rédaction