
S’il est vrai que les relations humaines tirent leur longévité ou leur durabilité dans la sauvegarde des intérêts des parties en présence, cela est d’autant plus vrai quand il s’agit de collaboration dans le domaine politique au regard d’événements ces dernières années entre acteurs de la scène politique ayant entretenu par le passé, des liens d’amitié étroits.
Prenant en compte les brouilles intervenues d’une part entre l’ancien Président Boni Yayi et l’ancien homme d’affaires et actuel Chef de l’Etat Patrice Talon et d’autre part entre l’actuel locataire de la Marina et un de ses très proches ou son plus proche ami et partenaire surtout en affaires, Olivier Boko, on se demande et à raison, si l’amitié en politique ne résiste pas à la divergence de centres d’intérêts. Se référant aux causes ayant occasionné les situations faisant passer les amitiés en adversités, on se convainc que la politique est un terreau pas toujours favorable à la croissance de l’amitié. Patrice Talon, soutien et principal bras financier selon des confidences, pour l’accession de Boni Yayi à la magistrature suprême deviendra l’ennemi numéro 1 du chantre du changement pour même finir en exil afin d’éviter la prison. Avec le cas Boko aujourd’hui dans l’obligation de se justifier devant les juges, c’est encore plus surprenant car plus d’un pouvaient tout imaginer sauf une adversité entre lui et celui dont il a contribué à l’avènement à savoir le Président Patrice Talon avec ses attaches et ses prises de contacts.
Dire qu’aujourd’hui, c’est la justice qui écoute pour trancher dans une affaire les opposant, c’est de l’ordre de l’inédit sauf qu’en politique, les relations se font et se défont au gré des intérêts comme pour en arriver à la conclusion que l’amité en politique reste du leurre. Elle demeure et perdure tant que les ambitions et les intérêts convergent. Autrement, c’est le scénario contraire qui s’observe.
La Rédaction