
S’il y a une peur qui gagne les peuples en fin de mandats constitutionnels, c’est celle liée au départ ou non des Chefs d’Etat africains du pouvoir. Et cela, à raison au regard de ce qui s’observe sur le continent en l’occurrence avec les Présidents de pays francoophones.
Au nombre des Etats actuellement au cœur de ce débat, se trouvent le Bénin, la République Démocratique du Congo, la Centrafrique respectivement présidés par Patrice Talon, Félix Tshisékédi et Michel-Archange Touadera. Et si le premier a clairment manifesté son attachement au respect de la Constitution pour partir au terme de de ses deux mandats que lui permet la loi, ce n’est pas le cas des deux autres pas toujours tranchés dans les discours. Conséquence, les soupçons d’aller au-delà du bail légal pèsent contre ces dirigeants. Et ce fait est souvent dû aux avis et opinions de leurs soutiens qui appellent à un mandat de plus, sinon de trop. Une question devenue fréquente surtout si les régimes tendent à leur fin. Prenant en compte les suites désastreuses de ces aventures, on appelle les dirigeants face à cette équation à ne pas tomber dans le piège de soutiens opportunistes prêts rien que pour leurs ventres, à mettre leurs pays en difficultés.
La Rédaction